Château Fleur Balestre
Caroline et Grégory, les artisans vignerons
Le Château Fleur Balestre, une belle histoire d’amour qui commence par la rencontre entre Caroline Fleur et Grégory Balestre...
L'histoire du Château Fleur Balestre
Caroline Fleur et Grégory Balestre, tous deux professionnels du vin, ont la fervente envie d’acquérir leur propriété viticole, pour élaborer leurs propres cuvées familales. Ainsi, après plusieurs visites, le coup de cœur tombe sur cette propriété à Saint-Pey d’Armens, en Gironde. Un terroir exceptionnel en Grand Cru Classé de Saint-Emilion, une jolie petite maison à rénover pour y abriter leur famille et leurs futurs enfants, un hangar attenant pour y accueillir le futur chai. C’est décidé, c’est signé.
Un tournant, en effet, mais aussi un grand défi ! Sitôt achetée en décembre 2008, il faut préparer la première vendange 2009. Il faut donc faire les travaux de rénovation, d’isolation et d’équipement pour leur habitation, mais surtout pour le cuvier et le chai à barriques.
Et ils réussissent ! Depuis près de 10 ans, deux enfants ont vu le jour, Paul en 2010 et Lilly en 2014 ; chacun a d’ailleurs une cuvée à son nom. Caroline et Grégory leur transmettent jour après jour leur passion du vin et la recherche de l’excellence.
À la vigne
Les vignes du CHâteau Fleur Balestre sont choyées, selon les préceptes de l'agriculture raisonnée. Petite propriété de 5 hectares, la parcelle historique est située juste en face de la maison familiale. Sur cette parcelle d’1 hectare en Saint-Émilion Grand Cru se mêlent les pieds de Merlot de 20 ans d’âge comme les pieds de Cabernet Franc de plus de 50 ans. Ces derniers sont d’ailleurs bagués de manière à les différencier. Ainsi, les vignerons peuvent leur offrir à chacun le soin qui lui correspond, comme une vendange plus tardive par exemple.
Les vendanges, justement, sont manuelles pour le Saint-Émilion Grand Cru, en cagettes ajourées. L’occasion d’une belle journée partagée en famille et entre amis.
Au chai
Au Château Fleur Balestre, nous sommes bien loin des grandes wineries industrielles. L’ancien hangar à tracteurs a été réhabilité par Caroline et Grégory Balestre, dans la continuité de leur maison, pour y placer 6 petites cuves inox de 25 hectolitres chacune, et tout l’équipement moderne nécessaire pour que les arômes des raisins se préservent et s’épanouissent au mieux.
Lorsque le raisin entre dans le chai, tout est fait pour le manipuler le moins possible, et qu’il arrive entier dans les cuves. Le raisin passe donc dans l’érafloir pour ne garder que les baies, puis sur une table de tri, et enfin sur un tapis roulant le déversant directement dans les cuves. De là, il va passer près d’un mois dans ces cuves thermo-régulées, avec des remontages et des pigeages quotidiens, comme cela été fait dans les années 1930, afin d’élaborer des vins de garde de bonne constitution.
Le pressurage sera doux et lent, à l’aide d’un pressoir vertical, puis viendra la fermentation malolactique, afin d’apporter la rondeur, la souplesse et la stabilité aux vins rouges du Château.
Les vins de Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru vont ensuite passer à l’étape de l’élevage en barrique, juste à côté. Une petite pièce où dorment doucement une quarantaine de barriques de chêne, et où s’élèvent les meilleurs vins de la propriété. Tandis que le Saint-Emilion y passera un peu moins d’un an, le Saint-Emilion Grand Cru pourra y rester jusqu’à 14 mois.
